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Zones d’intervention

Zones d’intervention du PRAPS : Le PRAPS couvre 6 pays d’Afrique de l’ouest et centrale : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Sénégal, Niger et Tchad. Ces pays illustrent des zones de concentration du PRAPS principalement situées en zone sahélienne avec quelques incursions en zone saharienne et soudanienne. Elles sont l’expression des itinéraires majeurs de transhumance dans le Sahel. À l’intérieur de cette zone de concentration, chaque pays a identifié des zones de concentration spécifiques liées aux axes majeurs de transhumance inter-frontaliers.

Stratégie d’intervention globale

Le PRAPS est une opération régionale avec un financement de 248 millions de $ US visant à intensifier les activités spécifiques dans six pays du Sahel qui ont déjà prouvé leur capacité d’appuyer les groupes d’éleveurs et d’améliorer leur intégration régionale; les activités sont reconnues dans toute la région pour avoir le potentiel d’offrir d’importantes retombées bénéfiques. Le projet veut bâtir une alliance solide en vue de soutenir le pastoralisme en mettant en commun l’expertise et les ressources des différents acteurs (partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux, gouvernements, organisations pastorales de la société civile). Cet appui est en accord avec les priorités nationales, prend en compte la dynamique régionale et est conforme au principe de subsidiarité. Le PRAPS permettra d’améliorer les cadres actuels d’actions concertées pour élaborer un cadre consolidé, harmonisé au niveau régional qui sert de plate-forme pour de nombreux acteurs afin de promouvoir des actions durables qui soutiennent le pastoralisme. Le programme valorisera les cadres de concertation existants et permettra de créer/consolider une plate-forme multi-acteurs permettant d’agir durablement sur le pastoralisme. Cette approche garantit une flexibilité pour lier les productions spécifiques à chaque pays aux priorités plus générales, à l’échelle de la région.

Principaux problèmes abordés. La déclaration de Nouakchott décrit les principaux piliers techniques et la portée des programmes opérationnels pour appuyer le pastoralisme (amélioration des services de production, amélioration de la compétitivité du sous-secteur de l’élevage et accès aux marchés et renforcement de la sécurité des biens, des droits et des modes de vie des populations pastorales). Le PRAPS abordera de façon cohérente un ensemble de problèmes fondamentaux, connexes qui affaiblissent la résilience des groupes pastoraux, entravent le développement des systèmes de production des éleveurs et alimentent de plus en plus les conflits. Hormis la rareté et la fiabilité très limitée des données de base sur le pastoralisme au Sahel, les problèmes clés comprennent : (i) la faible productivité des systèmes pastoraux liée à l’accès insuffisant aux services et aux intrants essentiels (tels que les services vétérinaires, l’eau, les données météorologiques, les pratiques de gestion des troupeaux et des parcours, l’alimentation des animaux, l’amélioration des animaux reproducteurs, le crédit et l’information sur le marché ainsi que les services consultatifs adaptés aux communautés mobiles); (ii) l’insuffisance de la coopération nationale et régionale, en particulier pour la lutte contre les maladies, la gestion des ressources naturelles, les mouvements transfrontaliers des troupeaux et la facilitation du commerce; (iii) le manque de reconnaissance et de protection de la notion fondamentale de mobilité; et (iv) la vulnérabilité croissante en raison des risques accrus (changement climatique, maladies animales, y compris les zoonoses, les risques économiques, les conflits et l’insécurité). Par ailleurs, le PRAPS contribuera à : (i) renforcer les organisations d’intégration économique régionale (UEMOA/ CEDEAO) dans leur rôle de facilitateurs et de régulateurs des mouvements transfrontaliers, (ii) définir des cadres de propriété foncière révisés ou nouveaux pour sécuriser l’accès aux ressources, (iii) prendre en compte de manière systématique les inquiétudes des populations pastorales en matière de législation, d décentralisation, (iv) inclure les pays côtiers (débouchés commerciaux) dans les discussions sur les politiques pastorales, la mobilité, les questions sur les échanges commerciaux des animaux et de leurs produits dérivés (y compris les importations) et les règles fiscales applicables dans le secteur.

Le succès avec lequel ces problèmes clés sont abordés et les opportunités futures poursuivies peuvent être influencés par les mesures prises en dehors du cadre du projet proposé. Parallèlement à leur participation au PRAPS, les gouvernements peuvent faire beaucoup pour développer davantage les politiques et les stratégies d’appui au sous-secteur de l’élevage qui visent à (i) renforcer le rôle des organisations d’intégration économique régionale (CEDEAO/UEMOA) en tant que facilitateurs et régulateurs des mouvements et du commerce transfrontaliers; (ii) appliquer des cadres révisés ou nouveaux pour la propriété foncière qui sécurisent l’accès aux ressources; (iii) inclure systématiquement les préoccupations des populations pastorales dans la législation relative à la décentralisation; et (iv) ramener les pays côtiers (débouchés) dans les discussions sur les politiques pastorales, la mobilité, les questions liées à la commercialisation pour les animaux et les produits dérivés (y compris les importations) et la taxation du secteur.

Principe de subsidiarité. Les activités nationales font partie d’un cadre harmonisé au niveau régional, pour promouvoir la simplification et contribuer à faciliter la mise en œuvre et l’impact. Elles sont clairement harmonisées avec les priorités régionales définies par les pays eux-mêmes et font partie du programme agricole de la CEDEAO (ECOWAP). Au cours de la préparation, il a été également convenu que le principe de subsidiarité s’applique lorsqu’il est plus logique d’entreprendre certaines activités au niveau régional plutôt que dans chaque pays. Pour cette raison, certaines activités régionales autres que celles liées directement à la gestion et à la coordination du PRAPS ont été déléguées au CILSS pour être exécutées au nom des pays du Sahel (et au CRSA dans le cas des activités liées à la santé animale concentrées dans la phase 1). Ce principe s’applique spécifiquement à trois types d’activités régionales : l’assistance technique ciblée, le partage de l’information/capitalisation des connaissances et la formation. Ces activités régionales seront financées conjointement par les pays du Sahel comme suit : chaque pays mettra 4 pour cent du produit de son crédit/subvention IDA pour le PRAPS à la disposition du CILSS. Le CILSS (et le CRSA pour les activités de santé animale) sera responsable de la mise en œuvre des activités régionales techniques identifiées sur la base du principe de subsidiarité.

FOCUS

Passation de témoin à la Coordination nationale du PRAPS- BF

Après six années passées à la tête du projet et admise à faire valoir ses droits à la retraite, la Coordonnatrice nationale, Madame Edith...

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11 mois depuis
Démarrage ce lundi 9 mai 2022 à #Koudougou d'un mini atelier pour l'adaptation de la stratégie de communication et élaboration du plan de communication du PRAPS-2 @CILSSinfos https://t.co/lwsafgTRpK
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Au tour du PRAPS- 2 Sénégal pour son partage : la fiche de screening environnemental et social sur la base de la fiche sur la sensibilité et la prévention des conflits dans le cadre du Projet Pastoralisme et Stabilité au Sahel et dans la Corne de l'Afrique (PASSHA).
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